Maylis de Kerangal et Stéphane Bern, marraine et parrain des Nuits de la lecture

Maylis de Kerangal est écrivaine. Elle passe son enfance au Havre, fille et petite-fille de capitaine au long cours. Elle est l’autrice de sept fictions aux Éditions Verticales, dont Corniche Kennedy (2008), Naissance d’un pont (2010, prix Médicis, prix Franz- Hessel), Réparer les vivants (2014, dix prix littéraires), Un monde à portée de main (2018) et Canoës (2021), ainsi que de trois récits dans la collection « Minimales » : Ni Fleurs ni couronnes (2006), Tangente vers l’est (2012, prix Landerneau) et À ce stade de la nuit (2015).

Son dernier livre, Jour de ressac, qui prend place dans sa ville natale, a remporté les suffrages des critiques littéraires et a figuré parmi les premières sélections du prix Goncourt 2024.

« Tout ce qui peut amener les gens à lire, agrandir le cercle des lecteurs, dynamiser cette activité de lire, faire circuler les livres, me concerne et m’intéresse. Je suis heureuse de pouvoir m’engager dans cette action-là. »

Stéphane Bern est tout à la fois journaliste, écrivain, présentateur télé, animateur radio, producteur et comédien. Raconteur d’histoire, il anime depuis plusieurs années différentes émissions telles que « Secrets d’Histoire » sur France Télévisions ou « Au cœur de l’histoire » sur Europe 1, tout en écrivant dans Paris-Match et en assurant la retransmission télévisuelle en direct des grands événements royaux. Il a également publié une trentaine d'ouvrages autour du patrimoine dont Les Secrets du château de Windsor (Plon, 2023) initiant une série sur l’histoire des lieux de pouvoir dont le prochain tome consacré à la Maison Blanche sortira en novembre aux éditions Fayard. Dans le même temps, Stéphane Bern poursuit une carrière de comédien en tenant des premiers rôles dans plusieurs téléfilms et série. Investi dans la défense du patrimoine, il s’est lancé depuis plus de dix ans dans la sauvegarde et la réhabilitation de sites patrimoniaux.

« La lecture c’est ce qui permet d’appréhender le mieux possible la langue, et la langue est notre patrimoine commun. »